Tempsforts du Plan rĂ©gional de lâalimentation (PRA) Lait de vache Lait de brebis Lait de chĂšvre . Bilan 2020 Lait. Bilan 2020 de la collecte des laits de vache, brebis et chĂšvre en Occitanie. @gro-echos de mars 2019 : La transformation laitiĂšre française Ă©volue . @gro-Ă©chos de septembre 2018 : Evolutions des livraisons rĂ©gionales de laits, progression remarquable
Sous-section 1 « Les contrats de vente de lait de vache « Art. R. 631-7.-En application de l'article L. 631-24-2, l'achat de lait de vache cru livré sur le territoire français, quelle que soit son origine, fait l'objet de contrats écrits entre producteurs et acheteurs. Ces contrats sont soumis aux dispositions de la présente sous-section.
54000 fermes laitiĂšres livrant du lait de vache Source : Etat des lieux de la filiĂšre 2020. e produit lait : 9,2 milliard dâeuros de production en valeur. Source : Compte prĂ©visionnel de lâagriculture (2013) Le produit lait : 8,7 milliards dâeuros de production en valeur. 13% de la production agricole totale Le cheptel laitier en France. Le cheptel laitier en France . 3,6 millions de
Vay Tiá»n Nhanh Chá» Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. RĂšglement UE 2019/1870 de la Commission du 7 novembre 2019 modifiant et corrigeant le rĂšglement CE no 1881/2006 en ce qui concerne les teneurs maximales en acide Ă©rucique et en acide cyanhydrique dans certaines denrĂ©es alimentaires. du 08-11-2019 RĂšglement UE 2019/1791 de la Commission du 17 octobre 2019 modifiant les annexes II, III et IV du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus de 1-DĂ©canol, de 2,4-D, dâABE-IT 56, de cyprodinil, de dimĂ©thĂ©namide, dâalcools gras, de florpyrauxifĂšne-benzyle, de fludioxonil, de fluopyram, de mĂ©piquat, de pendimĂ©thaline, de picolinafĂšne, de pyraflufen-Ă©thyle, de pyridaben, dâacide S-abscissique et de trifloxystrobine prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 29-10-2019 RĂšglement UE 2019/1792 de la Commission du 17 octobre 2019 modifiant les annexes II, III et V du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus dâamitrole, de fipronil, de flupyrsulfuron-mĂ©thyl, dâimazosulfuron, dâisoproturon, dâorthosulfamuron et de triasulfuron prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 29-10-2019 RĂšglement dâexĂ©cution UE 2019/1683 de la Commission du 2 octobre 2019 approuvant une modification non mineure du cahier des charges dâune dĂ©nomination enregistrĂ©e dans le registre des appellations dâorigine protĂ©gĂ©es et des indications gĂ©ographiques protĂ©gĂ©es [CrĂšme dâIsigny AOP]. du 09-10-2019 Rectificatif au rĂšglement dâexĂ©cution UE 2019/627 de la Commission du 15 mars 2019 Ă©tablissant des modalitĂ©s uniformes pour la rĂ©alisation des contrĂŽles officiels en ce qui concerne les produits dâorigine animale destinĂ©s Ă la consommation humaine conformĂ©ment au rĂšglement UE 2017/625 du Parlement europĂ©en et du Conseil et modifiant le rĂšglement CE no 2074/2005 de la Commission en ce qui concerne les contrĂŽles officiels Journal officiel de lâUnion europĂ©enne L 131 du 17 mai 2019. du 07-10-2019 RĂšglement UE 2019/1582 de la Commission du 25 septembre 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus d'imazalil prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 26-09-2019 RĂšglement UE 2019/1561 de la Commission du 17 septembre 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus de chlormĂ©quat prĂ©sents dans les champignons de couche. du 18-09-2019 RĂšglement UE 2019/1559 de la Commission du 16 septembre 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus de cyflufĂ©namid, de fenbuconazole, de fluquinconazole et de tembotrione prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 17-09-2019 RĂšglement UE 2019/1176 de la Commission du 10 juillet 2019 modifiant les annexes II, III et V du rĂšglement CE no 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus d'ester mĂ©thylique de l'acide 2,5-dichlorobenzoĂŻque, du mandipropamide et de la profoxydime prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 11-07-2019 ArrĂȘtĂ© du 28 juin 2019 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 18 dĂ©cembre 2009 relatif aux rĂšgles sanitaires applicables aux produits d'origine animale et aux denrĂ©es alimentaires en contenant. du 10-07-2019 RĂšglement d'exĂ©cution UE 2019/1139 de la Commission du 3 juillet 2019 modifiant le rĂšglement CE n° 2074/2005 en ce qui concerne les contrĂŽles officiels des denrĂ©es alimentaires d'origine animale en rapport avec les exigences concernant les informations sur la chaĂźne alimentaire et les exigences concernant les produits de la pĂȘche, ainsi qu'avec la rĂ©fĂ©rence aux mĂ©thodes reconnues d'analyse des biotoxines marines et aux mĂ©thodes de test du lait cru et du lait de vache traitĂ© thermiquement. du 04-07-2019 RĂšglement UE 2019/1015 de la Commission du 20 juin 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus d'aminopyralide, de captane, de cyazofamide, de flutianil, de krĂ©soxim-mĂ©thyle, de lambda-cyhalothrine, de mandipropamide, de pyraclostrobine, de spiromĂ©sifĂšne, de spirotĂ©tramate, de tĂ©flubenzuron et de tĂ©traconazole prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 21-06-2019 RĂšglement UE 2019/977 de la Commission du 13 juin 2019 modifiant les annexes II et IV du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus d'aclonifĂšne, de Beauveria bassiana, souche PPRI 5339, de Clonostachys rosea, souche J1446, de fenpyrazamine, de mĂ©fentrifluconazole et de penconazole prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 17-06-2019 RĂšglement UE 2019/973 de la Commission du 13 juin 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus de bispyribac, de benzoate de dĂ©natonium, de fenoxycarb, de flurochloridone, de quizalofop-P-Ă©thyle, de quizalofop-P-tefuryl, de propaquizafop et de tebufenozide prĂ©sents dans ou sur certains produits. du 14-06-2019 RĂšglement d'exĂ©cution UE 2019/627 de la Commission du 15 mars 2019 Ă©tablissant des modalitĂ©s uniformes pour la rĂ©alisation des contrĂŽles officiels en ce qui concerne les produits d'origine animale destinĂ©s Ă la consommation humaine conformĂ©ment au rĂšglement UE 2017/625 du Parlement europĂ©en et du Conseil et modifiant le rĂšglement CE n° 2074/2005 de la Commission en ce qui concerne les contrĂŽles officiels. du 17-05-2019 RĂšglement d'exĂ©cution UE 2019/628 de la Commission du 8 avril 2019 concernant les modĂšles de certificats officiels relatifs Ă certains animaux et biens et modifiant le rĂšglement CE n° 2074/2005 et le rĂšglement d'exĂ©cution UE 2016/759 en ce qui concerne ces modĂšles de certificats. du 17-05-2019 Rectificatif au rĂšglement UE 2019/50 de la Commission du 11 janvier 2019 modifiant les annexes II, III, IV et V du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus de chlorantraniliprole, de clomazone, de fenpicoxamide, de cyclaniliprole, de fenazaquine, de fluoxastrobine, de lambda-cyhalothrine, de mĂ©piquat, d'huile d'oignon, de thiaclopride et de valifĂ©nalate prĂ©sents dans ou sur certains produits JO L 10 du du 24-04-2019 DĂ©cision d'exĂ©cution UE 2019/600 de la Commission du 11 avril 2019 modifiant la dĂ©cision 2011/163/UE relative Ă l'approbation des plans soumis par le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et les dĂ©pendances de la Couronne conformĂ©ment Ă l'article 29 de la directive 96/23/CE du Conseil. du 12-04-2019 RĂšglement UE 2019/552 de la Commission du 4 avril 2019 modifiant les annexes II et III du rĂšglement CE n° 396/2005 du Parlement europĂ©en et du Conseil en ce qui concerne les limites maximales applicables aux rĂ©sidus d'azoxystrobine, de bicyclopyrone, de chlormĂ©quat, de cyprodinil, de difĂ©noconazole, de fenpropimorphe, de fenpyroximate, de fluopyrame, de fosĂ©tyl, d'isoprothiolane, d'isopyrazam, d'oxamyl, de prothioconazole, de spinĂ©toram, de trifloxystrobine et de triflumĂ©zopyrim prĂ©sents dans ou sur certains produits . du 05-04-2019 RĂšglement d'exĂ©cution UE 2019/533 de la Commission du 28 mars 2019 concernant un programme de contrĂŽle, pluriannuel et coordonnĂ©, de l'Union pour 2020, 2021 et 2022, destinĂ© Ă garantir le respect des teneurs maximales en rĂ©sidus de pesticides dans et sur les denrĂ©es alimentaires d'origine vĂ©gĂ©tale et animale et Ă Ă©valuer l'exposition du consommateur Ă ces rĂ©sidus. du 29-03-2019 DĂ©cision d'exĂ©cution UE 2019/525 de la Commission du 26 mars 2019 modifiant la dĂ©cision 2011/163/UE relative Ă l'approbation des plans soumis par les pays tiers conformĂ©ment Ă l'article 29 de la directive 96/23/CE du Conseil. du 28-03-2019 ArrĂȘtĂ© du 28 janvier 2019 relatif Ă l'extension de l'accord interprofessionnel relatif Ă la cotisation prĂ©levĂ©e au bĂ©nĂ©fice des actions de l'Association nationale interprofessionnelle Caprine ANICAP. du 05-02-2019 ArrĂȘtĂ© du 25 janvier 2019 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 9 novembre 2012 relatif aux modalitĂ©s de paiement du lait de vache, de brebis ou de chĂšvre en fonction de sa composition et de sa qualitĂ© hygiĂ©nique et sanitaire. du 30-01-2019
LAIT/ Plusieurs entreprises se partagent aujourd'hui la collecte, la transformation et la commercialisation du lait ardĂ©chois. Qui sont-elles ? Quelles sont leurs stratĂ©gies pour se dĂ©marquer sur un marchĂ© fortement concurrentiel ? DeuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie spĂ©ciale laiteries avec Gilles Margerit, responsable de site Ă la Fromagerie du Vivarais DĂ©saignes. Qui est Bellevaire, qui a repris la fromagerie en 2016? Gilles Margerit Fils de producteur originaire de Loire-Atlantique, Pascal Bellevaire a constituĂ© un projet d'entreprise avec plusieurs sites de fabrication de produits laitiers Machecoul siĂšge historique pour le beurre et les fromages Ă pĂąte molle, Normandie pour le camembert AOP, Deux-SĂšvres pour le Chabichou du Poitou AOP et les fromages de chĂšvres, Ain pour l'affinage des ComtĂ©s et pĂątes pressĂ©es cuites, Meaux pour le Brie, et Savoie oĂč il reprend l'activitĂ© de la Fromagerie de la Savoyarde. » Quels changements majeurs ce rachat a-t-il signifiĂ© ? Bellevaire possĂšde un vaste rĂ©seau de distribution avec plus d'une soixantaine de points de vente et notamment une vingtaine de magasins de vente directe dont quatre Ă Paris. Il est notamment partenaire de Grand Frais et de petites laiteries dans toute la France. PrĂ©sent Ă l'export, Bellevaire fournit aussi des Ă©piceries de luxe, mais Ă©galement la GMS. Le groupe a Ă©galement un partenariat avec le distributeur Tradition et Terroir ». C'Ă©tait donc, pour la Fromagerie du Vivarais, un accĂšs Ă de nouveaux marchĂ©s et une visibilitĂ© commerciale privilĂ©giĂ©e. » Quelles sont les perspectives de dĂ©veloppement pour la Fromagerie du Vivarais ? Lors du rachat, les diffĂ©rents investissements ont permis de collecter un million de litres de lait supplĂ©mentaire sans avoir immĂ©diatement les dĂ©bouchĂ©s commerciaux derriĂšre. Mais nous avons dĂ©veloppĂ© de nouvelles gammes de produits pour accĂ©der Ă de nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Par exemple, nous avons dĂ©veloppĂ© une gamme de fromage Ă raclette avec ses dĂ©clinaisons arĂŽme moutarde, truffe, poivre, piment, ail des ours.... CĂŽtĂ© dĂ©bouchĂ©s, nous venons de conclure un partenariat commercial important avec l'enseigne de fast-food Big Fernand qui Ă©coulera quasiment 50 % de notre lait de vache. Bellevaire a Ă©galement rachetĂ© l'entreprise de distribution drĂŽmoise Distral. Nous pouvons donc ĂȘtre sereins sur les dĂ©bouchĂ©s ! En revanche, nos volumes de lait suscitent davantage d'inquiĂ©tude. » Les volumes de lait sont insuffisants pour couvrir la demande ? Beaucoup de producteurs partent ou vont partir Ă la retraite, sans forcĂ©ment avoir de repreneur. Notre zone de collecte est composĂ©e de nombreuses petites fermes avec de petits quotas, sur 210 km et dans des territoires oĂč les accĂšs sont difficiles. Cela prend une douzaine d'heures, et bien plus en cas d'intempĂ©ries ! Cela induit des coĂ»ts de transport et de logistique importants. » Comment tĂąchez-vous de crĂ©er de la valeur sur vos produits pour compenser ces difficultĂ©s ? On travaille principalement sur les laits de vache thermisĂ©s, mais le marchĂ© est aujourd'hui davantage portĂ© sur le lait cru ; plus demandĂ© et valorisĂ©. C'est pourquoi nous avons pour objectif d'atteindre rapidement une proportion de 50 % de la production en lait cru... et nous y sommes presque ! Cependant, ce n'est pas si simple avec les contraintes qui sont les nĂŽtres, et notamment le transport. Nous effectuons actuellement une tournĂ©e toutes les 48 h, et il nous faudrait passer Ă 24 h pour faire davantage de lait cru. Pour y remĂ©dier, nous sommes en train de rĂ©flĂ©chir Ă des amĂ©nagements de la tournĂ©e, pour avoir un maximum de lait frais disponible dĂšs 3 h du matin et pouvoir ainsi dĂ©marrer la production plus tĂŽt. On essaie de tendre vers davantage de lait cru mais c'est difficile ! » CĂŽtĂ© prix, comment vous situez-vous aujourd'hui ? Ils sont nĂ©gociĂ©s chaque trimestre avec notre organisation de producteurs en interne, en fonction de l'Ă©volution du marchĂ© national, des difficultĂ©s de climat, de la valeur ajoutĂ©e... On a aujourd'hui des coĂ»ts de production importants, pour les coĂ»ts de transport et de logistique que nous avons dĂ©jĂ Ă©voquĂ©s mais aussi pour l'Ă©vacuation des sous-produits qui reprĂ©sentent une charge importante. C'est cependant difficile de le faire entendre Ă nos clients, avec lesquels nous n'avons pas toutes les marges de manĆuvre que l'on souhaiterait. Toutefois, nous augmentons les prix chaque annĂ©e pour viser une continuitĂ©. Nous sommes aujourd'hui Ă 355 ⏠/ t en prix de base 32-38 de TP-TG, nous Ă©tions Ă 330 ⏠/ t l'an dernier... Nous avons une grille de paiement du lait Ă la qualitĂ© par laquelle nous sanctionnons notamment de plus en plus la charge butyrique qui pose des problĂšmes au moment de l'affinage, rendant le processus plus long et plus coĂ»teux. » La tarification prend-elle en compte les diffĂ©rentes pĂ©riodes de production ? Pas jusqu'ici, mais il est vrai que nous y rĂ©flĂ©chissons. En effet, nous manquons de lait de vache d'aoĂ»t Ă fĂ©vrier, pĂ©riode durant laquelle les Français prisent le plus les produits au lait de vache. Inversement, nous avons peu de lait de chĂšvre durant l'Ă©tĂ© qui est la pĂ©riode de consommation la plus importante. Historiquement, l'ArdĂšche produit trĂšs peu en dĂ©saisonnĂ©e. C'est pourquoi nous rĂ©flĂ©chissons Ă valoriser plus ou moins la production en fonction de la saison. » Pourquoi ne pas avoir lancĂ© de gamme bio, un marchĂ© pourtant porteur ? Nous avons dĂ©jĂ amĂ©nagĂ© deux compartiments chĂšvre/vache dans notre camion de collecte, et il nous est impossible d'en amĂ©nager d'autres pour le bio. Il nous faudrait une troisiĂšme tournĂ©e, ce qui serait trop lourd Ă porter. C'est pourquoi nous avons vraiment dĂ©cidĂ© de nous orienter vers le lait cru, tout en jouant la carte du lait de montagne. Nous avons la chance d'ĂȘtre sur la zone de l'AOP picodon, et nous travaillons Ă©galement sur le dĂ©veloppement d'autres signes de qualitĂ©, notamment avec le projet de l'IGP Saint-FĂ©licien qui est en cours. » Propos recueillis par MylĂšne Coste A lire sur le mĂȘme sujet Laiterie Carrier Laiterie Rissoan Laiterie GĂ©rentes
Va-t-on vers une pĂ©nurie de beurre en France ? AprĂšs lâhuile de tournesol, le maĂŻs ou encore le blĂ©, au tour du beurre de disparaĂźtre des rayons ? MĂȘme si lâheure nâest pour lâinstant pas Ă la panique, la France pourrait bien connaĂźtre dâici quelques mois de sĂ©rieuses difficultĂ©s Ă combler la demande des Français. Le pays est en effet dĂ©ficitaire en matiĂšres grasses laitiĂšres depuis plusieurs annĂ©es», souligne Ghislain de Viron, Vice-prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des producteurs de lait FNPL, et fait face Ă une demande croissante pour cette graisse prĂ©sente dans les plats de millions de Français. Alors que la production de lait française en 2021 baissait de 1,5 % par rapport Ă une annĂ©e 2020 dĂ©jĂ pauvre en rendements Ă cause de la crise sanitaire, les conjonctures actuelles ne semblent pas prĂ©sager un futur meilleur. Ă commencer par la guerre en Ukraine, qui depuis bientĂŽt quatre mois, fragilise la production de nombreux industriels, contraints de remplacer certaines huiles par du beurre. Ces substitutions impromptues provoquent une demande mondiale de fait plus forte, difficile Ă combler, qui provoque une tension importante dans un secteur oĂč la demande mondiale est dĂ©jĂ considĂ©rable, et oĂč la production française est en berne depuis plusieurs annĂ©es. Les tendances inflationnistes des derniers mois jouent aussi un rĂŽle important dans le risque de pĂ©nuries de beurre. Les producteurs laitiers subissent de plein fouet les hausses des coĂ»ts liĂ©es Ă lâalimentation des vaches ou encore aux carburants nĂ©cessaires au bon fonctionnement de leurs tracteurs. Ces derniers rencontrent Ă©galement des difficultĂ©s pour rĂ©percuter ces hausses Ă la grande distribution. Rien nâĂ©pargne leur production. Toutes les conditions sont rĂ©unies pour avoir une pĂ©nurie de beurre prochainement», soupire Ghislain Viron. Selon lui, il est cependant difficile de savoir combien de temps le secteur va tenir avant de lĂącher et ne plus pouvoir combler la demande. Septembre 2022, janvier 2023, câest difficile de savoir. La sĂ©cheresse actuelle va aussi nous faire mal. En 2022, il nây a aucune chance que la production de matiĂšres grasses soit au rendez-vous », ajoute-t-il. » Nous produisons de moins en moins de lait et de plus en plus dâagriculteurs laissent tomber la production laitiĂšre. Cela va donc poser dâimmenses problĂšmes sur toute la chaĂźne de valeur et dâapprovisionnement de la filiĂšre des produits laitiers au sens large. Lâalimentation pour le bĂ©tail coĂ»te de plus en plus cher, et des pays comme lâArgentine refusent dâexporter des tourteaux de soja par exemple. Vous pouvez Ă©galement rajouter la sĂšcheresse qui va peser sur la production et donc le prix du fourrage. Enfin, les prix du lait ne montent pas. Nous avons donc tous les ingrĂ©dients rĂ©unis pour aller vers une grande crise laitiĂšre qui se traduira par une pĂ©nurie. Pour lâheure, pas dâinquiĂ©tudes. Les rayons des supermarchĂ©s restent remplis de la prĂ©cieuse matiĂšre grasse, mais la fĂ©dĂ©ration des producteurs de lait le sait, il y aura tĂŽt ou tard des problĂšmes dâapprovisionnement ». Charles SANNAT Ceci est un article presslibâ, câest-Ă -dire libre de reproduction en tout ou en partie Ă condition que le prĂ©sent alinĂ©a soit reproduit Ă sa suite. est le site sur lequel Charles Sannat sâexprime quotidiennement et livre un dĂ©cryptage impertinent et sans concession de lâactualitĂ© Ă©conomique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement Ă la lettre dâinformation quotidienne sur » Source Le ici
grille de paiement du lait de vache 2020